vendredi 16 mai 2014

Histoire 2: À vos ordres - Partie 12

Lire la 11e partie

Ho non! 18:00 arrive à grands pas!
Je me sèche les cheveux. Je vais les laisser détachés ce soir, tombant sur mes épaules.
Je me dépêche pour me maquiller. J'y vais sobrement. Déjà que je serai peu habillée, je ne voudrais pas attirer trop l'attention avec un maquillage extravagant ou de couleur foncée.
Un peu de rouge à lèvre, un peu de mascara et c'est tout.

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Je me dépêche d'aller à ma chambre, toujours nue.

Je commence par remettre mon collier de cuire. C'est probablement l'item le plus important.

Je prends ma bouteille de parfum et m'en mets une goute dans la nuque et une goute au bas de mon ventre.

J'enfile mon nouveau soutien-gorge.
Je m'admire dans le miroir. J'aime beaucoup l'allure que ça me donne!
Je m'assoie sur mon lit et je lace mes souliers. Je me caresse les jambes au passage.
J'enfile mon long manteau en cuire noir.
Un regard final dans le miroir, pour admirer le look complet. J'adore!

Ding dong! Déjà!!

Je me dirige rapidement vers la porte et j'ouvre.
Il y a un homme, grand, séduisant, dans la mi-vingtaine, tout habillé de noir, une chemise blanche impeccable, une cravate noire, une casquette de chauffeur et des gants blancs.
- Bonsoir mademoiselle. Nous devons partir à l'instant.
Je laisse mon sac à main à la maison. Je ne veux pas être encombrée. J'ai une clé cachée pour rentrer chez moi, de toute façon. Je barre la porte de l'intérieur et je suis le mystérieux chauffeur.

Il m'amène à la voiture garée en face de mon bloc appartement.
C'est une grosse voiture de luxe, noire, les vitres teintées.
Il m'ouvre la portière arrière.
Au moment où je m'apprête à embarquer, il m'arrête en posant une main sur mon épaule.
- Un instant. Je dois vous bander les yeux.
Il sort un long bandeau de satin noir. Il me le passe sur les yeux et l'attache en arrière de ma tête.
- Il est confortable?
- Oui, ça va.
- Vous pouvez vous assoir.

À tâtons, je m'assoie sur le siège de cuire de la voiture.
Je sens le chauffeur se pencher sur moi pour bien attacher ma ceinture.
Je l'entends fermer ma portière, puis prendre place au volant.

- Nous serons chez madame Kassandra dans peu de temps. Relaxez.

Je me cale confortablement dans le siège. Je tente de rester calme.... mais mon cœur bat à mille à l'heure dans ma poitrine. C'est tellement excitant! Mais tellement stressant aussi...

J'ai un peu froid, nue sous mon manteau de cuire. J'ai un frisson.
Je sens mes mamelons pointés frotter sur l'intérieur du manteau.

Je ne vois pas où on va... Je sens les courbes, les arrêts, les accélérations, les ralentissements...
Je n'ai  aucune idée de la direction que nous prenons...
Combien de temps passe? Dure à dire.... 20 minutes? 30 minutes?

Puis, un ralentissement et un arrêt.
J'entends le chauffeur débarquer et venir m'ouvrir la portière.
Il se penche sur moi pour me détacher et me prend la main pour m'aider à me lever.
- Merci.
- Suivez-moi.
Il me dirige par la main vers une destination inconnue... Le sol semble pavé.
Ça semble être un coin peu passant.... Je n'entends aucune circulation.
Il y a une douce senteur de fleurs dans l'air.
Il y a une petite brise fraiche, qui remonte sur ma peau. Je frissonne, nue sous mon manteau.

Puis, nous arrêtons.
Ding dang ding dong.....
- Bonne soirée mademoiselle.
Et j'entends le chauffeur s'éloigner de moi.

Le temps passe....
Je fais quoi moi? J'enlève mon bandeau? Je ne bouge pas? Je dois attendre que la porte s'ouvre?
C'est long.... trop long.... Suis-je vraiment chez Mistress Kassandra? Est-ce une autre épreuve?
Comment réagirait un ou une inconnue de retrouver une femme, à moitié nue, les yeux bandés, sur le pas de sa porte?
Je commence à paniquer.

Avant que je puisse prendre une décision sur ce que je dois faire, j'entends une porte s'ouvrir.
Je ne bouge pas. Je suis figée.

- Bonsoir Youki
C'est la voix de Mistress Kassandra. Fiou!
- Bonsoir Mistress
Elle prend ma main dans sa main et m'attire.
- Entre

Je suis son invitation à entrer.
- J'espère que le voyage s'est bien passé.
- Oui Mistress
- Bien. Je t’emmène où bien peu de gens ont eu la chance d'aller. J'espère que tu te montreras digne de ce privilège.
- Oui Mistress. Bien sûr Mistress.

J'entends la porte se fermer derrière moi. Je ne peux plus reculer.

Je sens mon manteau se faire détacher.
Il tombe au sol.

- Jolie
- Merci Mistress

Elle reprend ma main et marche d'un pas ferme.
J'ai toujours les yeux bandés.
Selon le bruit de nos pas, le plancher est fait de bois. Elle porte aussi des talons hauts. Nos pas font de l'écho. Nous sommes probablement dans une grande pièce...

Est-ce qu'il y a des gens qui me regardent?
Je n'entends personne...
Y a-t-il des voyeurs qui me regardent déambuler nue?
Je n'ose pas me cacher de ma main libre.

Nous tournons d'un côté, puis de l'autre. Nous semblons nous diriger vers le fond de la maison.
Puis, nous arrêtons.
J'entends un bruit métallique de clés. Une serrure qui se débarre. Une grosse porte de bois qui s'ouvre, dans un long grincement...

Mistress Kassandra reprend le pas.
Nous descendons des escaliers. Ils semblent faits de bois. Ça craque.
J'y vais lentement, pour ne pas trébucher. C'est talons hauts me donnent un peu de fil à retordre...
Mistress Kassandra me tient la main. Je tiens le support de l'autre main.
Ça semble interminable.

Nous arrivons enfin au sol.
Nous continuons d'avancer. Le sol n'est pas parfaitement lisse... Ça semble être de la pierre. Nous marchons dans un couloir pas très large.
L'air est froid, humide. J'ai la chaire de poule. Un frisson me parcoure l'échine. Je respire cette air lourd. Ça sent un peu le renfermé.
Sommes-nous si profond sous terre?
Parfois, je ressens une source de chaleur à gauche, puis à droite, en alternance. Comme si le couloir était éclairé par des torches accrochées aux murs.

Puis, l'écho change. Nous semblons avoir entré dans une grande pièce. Nous continuons d'avancer.

Puis, ma maitresse s'arrête brusquement.
- Ne bouge plus.

2 commentaires:

  1. J'adore, quelque mots et nous sommes dans l'ambiance ...Merci de faire marcher mon imagination Youki ;-)

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  2. Oh! Oui, Youki!! Moi aussi j' avais la chère de poule quand je descendais les lignes et toi les marches. Tu devais faire sensation dans ta jolie minimale tenue, si y' avait des gens qui te regardaient passer dans ce profond couloir au plancher de bois.
    Où elle t'emmène Misstresse Kassandra ?

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